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ORamaVR et Compremium dévoilent de nouveaux outils pour la formation chirurgicale et le diagnostic

Sciences de la vie

2 juillet 2025

Les start-ups medtech ORamaVR et Compremium progressent vers la validation clinique de leurs technologies, qui visent à améliorer considérablement la formation chirurgicale et le diagnostic du cancer. Les solutions immersives d’ORamaVR visent à former les futurs chirurgiens dans des environnements simulés à haute fidélité. | © ORamaVR

Les start-ups medtech ORamaVR et Compremium progressent vers la validation clinique de leurs technologies, qui visent à améliorer considérablement la formation chirurgicale et le diagnostic du cancer.

Basée à Genève, ORamaVR a publié les résultats d’une étude clinique validant les avantages de sa solution de formation immersive. La start-up développe une plateforme XR (réalité étendue) alimentée par l’IA pour la formation médicale, visant à réduire la dépendance aux méthodes d’enseignement traditionnelles et à accélérer l’acquisition de compétences. Lors d’un essai récent axé sur la chirurgie thyroïdienne, les résidents en chirurgie générale formés avec le module de simulation d’ORamaVR ont montré des temps de procédure plus courts et de meilleures performances chirurgicales que ceux utilisant des supports d’apprentissage conventionnels.

Publiés dans le British Journal of Surgery, ces résultats soulignent la valeur de la plateforme CMXR (Computational Medical XR) d’ORamaVR pour améliorer à la fois les résultats d’apprentissage et l’efficacité clinique. Cette étude confirme l’ambition de la start-up de contribuer à remédier à la pénurie mondiale de professionnels de santé en proposant des solutions de formation évolutives, réalistes et rentables.

La medtech bernoise Compremium, connue pour sa collaboration avec la NASA, a lancé la première étude chez l’homme d’un nouvel outil de diagnostic du cancer de la thyroïde. Menée en partenariat avec l’Hôpital universitaire de Berne (Inselspital), cette étude explore la valeur clinique des mesures non invasives de la compressibilité des tissus.

Cette technologie s’appuie sur la plateforme approuvée par la FDA de Compremium, qui permet de visualiser en temps réel la rigidité des tissus. Les nodules malins étant généralement plus fermes que les nodules bénins, cette approche pourrait aider les médecins à mieux les distinguer et à réduire le nombre d’opérations thyroïdiennes inutiles. Si elle s’avère efficace, cette technologie pourrait être étendue au diagnostic d’autres types de cancer.

Le dispositif médical de Compremium a déjà été validé dans plus de 40 études cliniques portant sur plus de 30 indications. Cette dernière initiative vient s’ajouter à l’empreinte clinique croissante de l’entreprise et souligne le potentiel de l’innovation suisse dans le domaine du diagnostic non invasif.

Ensemble, ces étapes importantes reflètent la capacité de la Suisse à soutenir l’innovation dans le domaine des technologies médicales, de la recherche précoce à l’application clinique, renforçant ainsi sa position de pôle d’excellence pour les technologies médicales qui améliorent les soins aux patients et l’efficacité des systèmes.