
Inflamalps participe à un projet majeur de recherche biopharmaceutique
16 novembre 2021

L’entreprise biopharmaceutique Inflamalps participe à un projet Innosuisse d’envergure, visant à découvrir au moins une nouvelle classe de molécules antimicrobiennes actives contre les pathogènes multirésistants.
Installée dans les locaux du BioArk de Monthey (canton du Valais), Inflamalps a obtenu le soutien d’Innosuisse pour un projet innovant, qui va réunir différents partenaires de recherche suisses, italien et néo-zélandais. Le projet est prévu pour une durée d’un an et demi et se terminera en mai 2023.
L’objectif du projet est de découvrir au moins une nouvelle classe de molécules antimicrobiennes actives contre les pathogènes multirésistants, à partir d’extraits de champignons et de micro-organismes extrêmophiles. Celles-ci seraient alors utilisées dans le traitement d’infections graves ou complexes.
Ces dernières années, l’utilisation excessive d’antibiotiques a engendré une multiplication du nombre de pathogènes multirésistants. Et aujourd’hui, plus de 700’000 patients décèdent chaque année dans le monde d’une infection causée par un microorganisme pathogène multirésistant.
Sauver des vies et réduire les coûts de la santé
La mise à disposition d’une nouvelle classe d’antibiotiques contre un pathogène humain multirésistant aurait un impact réel et significatif, notamment dans le traitement des infections compliquées. In fine, une telle découverte permettrait de sauver des vies et de réduire les coûts de la santé.
Consciente de cet enjeu, Inflamalps a préalablement identifié un extrêmophile et six champignons filamenteux qui possèdent des propriétés antimicrobiennes significatives. Avec le projet Innosuisse, Inflamalps veut passer à l’étape suivante. L’objectif est de fractionner les extraits disponibles afin d’isoler les molécules antibiotiques et d’établir leur structure.
La découverte de nouvelles molécules antimicrobiennes brevetables permettrait à Inflamalps d’entamer des discussions avec l’industrie pharmaceutique et de négocier des partenariats de co-développement et des accords de licence.