Le Fongit Innovation Fund distingue quatre start-ups genevoises

La FONGIT a dévoilé les derniers bénéficiaires du FIF. Quatre start-up genevoises, Transmutex, V-Labs, GliaPharm et Deasyl, ont reçu un premier prêt de CHF 100’000 chacune.

Le Fongit Innovation Fund (FIF) est un outil pour favoriser l’innovation et la croissance d’entreprises prometteuses du canton de Genève au service des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies (ONU). Le FIF est soutenu par l’Etat de Genève, la Chambre de Commerce de Genève (CCIG), l’International Trade Center (ITC) et ONU Environnement. La semaine dernière, quatre start-ups genevoises ont obtenu le soutien du FIF en recevant CHF 100’000 chacune :

Transmutex développe une technologie révolutionnaire de traitement de l’énergie nucléaire qui sera à la fois sécurisée, réduira le stock de déchets à longue durée de vie, sera résistante à la prolifération et compétitive en termes de coûts. Transmutex s’est associée aux centres de recherche et aux acteurs de l’industrie les plus respectés au monde pour livrer une centrale nucléaire pilote d’ici une décennie.

V-Labs aide les géomètres, les entrepreneurs et les ingénieurs à visualiser, modifier et acquérir des données géospatiales avec une précision centimétrique sur le terrain en utilisant des lunettes de réalité augmentée. Leur solution efficace, en mains libres et facile à utiliser, augmente les performances tout en réduisant les coûts et les risques de sécurité.

GliaPharm propose une approche thérapeutique innovante ciblant les cellules gliales, les « cellules de soutien » des neurones, afin de préserver leur fonction et leur survie, et d’améliorer le métabolisme du cerveau dans certaines conditions pathologiques. La société, une spin-off de l’EPFL basée au Campus Biotech, vise à développer de nouveaux médicaments qui ciblent les voies médiées par la glie comme agents de neuroprotection et de maintien des fonctions cognitives altérées par des maladies telles que Alzheimer.

Deasyl vise à perturber le marché du biodiesel en faisant du biodiesel de deuxième génération le carburant de l’avenir et en permettant une production au niveau local plutôt que dans de grandes usines de production. La start-up utilise un catalyseur solide breveté au lieu des catalyseurs liquides traditionnels, qui réduit considérablement le nombre de substances nocives utilisées pour produire du biodiesel tout en augmentant l’efficacité. Deasyl favorise l’économie circulaire tout en produisant un impact environnemental positif.