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Les start-ups suisses attirent CHF 1,47 milliard au premier semestre 2025

Environnement d'affaire

15 juillet 2025

Les start-ups suisses ont levé CHF 1,47 milliard au premier semestre 2025, la biotech et la fintech tirant la croissance malgré un nombre de transactions en baisse et un climat d’investissement prudent. La biotech et la fintech ont dominé le financement des start-ups suisses début 2025, portées par quelques tours de table majeurs et l’émergence d’une nouvelle licorne dans les actifs numériques.

Les start-ups suisses ont levé CHF 1,47 milliard au premier semestre 2025, la biotech et la fintech tirant la croissance malgré un nombre de transactions en baisse et un climat d’investissement prudent.

Les investissements en capital-risque dans les start-up suisses ont atteint CHF 1,47 milliard au premier semestre 2025, soit une hausse de 36% par rapport à la même période en 2024, selon l’édition intermédiaire 2025 du Swiss Venture Capital Report. Derrière ces chiffres solides se cachent toutefois quelques transactions majeures dans les secteurs de la biotech et de la fintech, alors que l’activité globale poursuit son ralentissement.

Le nombre de tours de financement a chuté à 124, contre 138 un an plus tôt, marquant une troisième baisse consécutive. Le rapport souligne que cette tendance reflète les difficultés persistantes rencontrées par de nombreuses jeunes pousses en quête de capital. La hausse des montants investis s’explique donc par la concentration de gros financements sur un nombre limité de sociétés, plutôt que par une reprise généralisée.

La biotech en tête avec des records historiques

La biotech confirme son rôle moteur, attirant CHF 705 millions de capitaux, un record semestriel. Ces financements s’appuient sur des programmes de développement de médicaments de pointe et des équipes fondatrices expérimentées, renforçant la position de la Suisse comme pôle mondial d’innovation.

D’autres secteurs montrent également des signes de reprise. Les start-up ICT ont levé CHF 247 millions (+86% par rapport à S1 2024), tandis que les fintech ont réuni CHF 153 millions (+93 %). Parmi les faits marquants, la banque zurichoise Sygnum est devenue la dernière licorne suisse, avec une valorisation dépassant le milliard de dollars.

Un climat de prudence chez les investisseurs

Malgré ces performances remarquables, le climat reste incertain. Le rapport met en évidence les inquiétudes des investisseurs quant à leurs capacités de levée de fonds et aux perspectives de sortie dans l’année à venir. Une majorité de fonds de capital-risque prévoit une détérioration de ces paramètres.

Néanmoins, la réussite continue des « high-flyers » suisses témoigne de la résilience de l’écosystème. Ces succès démontrent qu’en dépit du contexte économique tendu, la Suisse demeure un pôle attractif pour le capital-risque international, notamment dans les domaines de la biotech, des actifs numériques et du deeptech.