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AlveoliX fait une percée dans la recherche respiratoire avec son modèle « Lung-on-Chip »

Sciences de la vie

4 novembre 2024

La start-up bernoise AlveoliX a publié une étude confirmant l'efficacité de son modèle de poumon sur puce (« Lung-on-Chip ») pour l'étude des maladies respiratoires. L'étude, menée avec des partenaires universitaires et industriels de premier plan, démontre le potentiel du modèle pour des tests personnalisés et éthiques. La technologie Lung-on-Chip d’AlveoliX imite les conditions pulmonaires humaines afin d’améliorer la précision de la recherche sur les maladies respiratoires, en améliorant les essais de médicaments tout en réduisant la dépendance à l’égard des modèles animaux. | © AlveoliX

La start-up bernoise AlveoliX a publié une étude confirmant l’efficacité de son modèle de poumon sur puce (« Lung-on-Chip ») pour l’étude des maladies respiratoires. L’étude, menée avec des partenaires universitaires et industriels de premier plan, démontre le potentiel du modèle pour des tests personnalisés et éthiques.

AlveoliX, connue pour sa technologie primée Lung-on-Chip, a franchi une nouvelle étape avec la publication d’une étude dans Bioengineering & Translational Medicine. Réalisée en collaboration avec Vitrocell Systems, l’Université de Berne et l’Institut Helmholtz de recherche pharmaceutique de la Sarre (HIPS), l’étude valide le potentiel du modèle de poumon sur puce d’AlveoliX en tant qu’outil précis pour l’étude des maladies respiratoires et l’essai de traitements.

L’étude, intitulée « A stretchable human lung-on-chip model of alveolar inflammation for evaluating anti-inflammatory drug response », démontre comment la technologie Lung-on-Chip d’AlveoliX imite le microenvironnement des alvéoles humaines, simulant étroitement à la fois la dynamique respiratoire et les conditions des maladies inflammatoires. Ce modèle innovant permet d’étudier des maladies respiratoires complexes, notamment la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’asthme, la fibrose pulmonaire et le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), et offre une approche plus prédictive du dépistage des médicaments et des tests de toxicité.

Le système Lung-on-Chip utilise des cellules dérivées de patients, ce qui permet aux chercheurs d’évaluer des réponses thérapeutiques personnalisées et de combler le fossé entre la recherche préclinique et la recherche clinique. Le modèle AlveoliX réduit également le besoin de tests sur les animaux, conformément au principe des 3R (Replace, Reduce, Refine) pour des méthodes de recherche plus éthiques et plus précises.

Repousser les limites des essais précliniques

Le succès de l’étude souligne la force de l’approche collaborative d’AlveoliX, soutenue par la subvention Eurostars AIM-4-Doc. Réunissant les partenaires industriels AlveoliX et Vitrocell Systems avec l’expertise académique de l’Université de Berne et de HIPS, la collaboration fait progresser l’application de la technologie des organes sur puce dans le développement de médicaments, les tests d’exposition par inhalation et les évaluations toxicologiques plus larges.

AlveoliX, qui a déjà reçu le Swiss Medtech Award pour son innovation Lung-on-Chip, continue de repousser les limites des tests précliniques. Le travail de l’entreprise vise à établir une nouvelle norme dans la recherche respiratoire, avec des applications potentielles s’étendant aux études environnementales et aux évaluations de sécurité pour les produits chimiques, les pesticides et les cosmétiques.