
L’Université de Berne développe des piles à combustible plus durables pour les véhicules à hydrogène
25 août 2020

Une équipe de recherche internationale dirigée par l’Université de Berne a réussi à mettre au point un nouveau procédé applicable industriellement et pouvant être utilisé pour mieux optimiser les véhicules alimentés par des piles à combustible sans émissions de CO₂. Les piles à combustible gagnent en importance en tant qu’alternative à l’électromobilité sur batterie dans […]
Une équipe de recherche internationale dirigée par l’Université de Berne a réussi à mettre au point un nouveau procédé applicable industriellement et pouvant être utilisé pour mieux optimiser les véhicules alimentés par des piles à combustible sans émissions de CO₂.
Les piles à combustible gagnent en importance en tant qu’alternative à l’électromobilité sur batterie dans le trafic routier, d’autant plus que l’hydrogène est un vecteur d’énergie CO₂ neutre s’il est obtenu à partir de sources renouvelables. Pour fonctionner efficacement, les piles à combustible ont besoin d’un électrocatalyseur qui améliore la réaction électrochimique dans laquelle l’électricité est produite.
Une équipe internationale du Département de Chimie et de Biochimie (DCB) de l’Université de Berne a réussi à utiliser un procédé spécial pour produire un électrocatalyseur sans vecteur carbone, qui, contrairement aux catalyseurs existants, se compose d’un mince réseau métallique et est donc plus durable. L’étude est le fruit d’une collaboration internationale entre la DCB et, entre autres, l’Université de Copenhague et l’Institut Leibniz pour la Science et la Technologie du Plasma, qui a également utilisé l’infrastructure de la Swiss Light Source (SLS) à l’Institut Paul Scherrer.
Une technologie pouvant être appliquée industriellement
« Cette technologie est évolutive sur le plan industriel et peut donc être utilisée pour des volumes de production plus importants, par exemple dans l’industrie automobile », explique Matthias Arenz, chef d’équipe de ce projet au DCB à Berne. Ce procédé permet d’optimiser encore davantage la pile à combustible à hydrogène pour son utilisation dans le trafic routier. « Nos découvertes sont par conséquent importantes pour la poursuite du développement de l’utilisation durable de l’énergie, en particulier au vu des développements actuels dans le secteur de la mobilité des poids lourds ».