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L’UNIGE et le CSEM collaborent sur la recherche d’exoplanètes avec une technologie de pointe

Tech

23 janvier 2024

Representatives from CSEM, UNIGE, and ESO on the balcony of the Neuchâtel. CSEM developed the laser frequency comb that will work together with the NIRPS spectrograph to search for exoplanets. Des représentants du CSEM, de l’UNIGE et de l’ESO sur le balcon de l’Observatoire de Neuchâtel. Le CSEM a développé le peigne de fréquence laser qui travaillera conjointement avec le spectrographe NIRPS pour la recherche d’exoplanètes. | © CSEM

L’Université de Genève (UNIGE) et le CSEM ont uni leurs forces dans une initiative révolutionnaire pour élever la recherche sur les exoplanètes. Leur collaboration se concentre sur le projet Near Infra Red Planet Searcher (NIRPS), une initiative sophistiquée visant à décoder les secrets des mondes lointains.

Le consortium NIRPS, géré conjointement par le Département d’astronomie de l’UNIGE et l’Université de Montréal, a reçu un soutien substantiel de la technologie avancée du peigne de fréquence laser du CSEM. Installée à l’Observatoire de La Silla de l’Observatoire Européen Austral au Chili, cette technologie est prête à révéler des détails complexes des exoplanètes telluriques (semblables à la Terre) orbitant autour d’étoiles lointaines. Cette entreprise représente un bond significatif dans la quête de l’humanité pour dévoiler les mystères de l’univers, y compris la possibilité de découvrir des traces de vie extraterrestre.

Le peigne de fréquences laser du CSEM est une source lumineuse précise et stable qui agit comme une règle spectroscopique, permettant un niveau de précision sans précédent dans la mesure des vitesses radiales des étoiles. Cette mesure est cruciale pour comprendre le comportement et les caractéristiques des exoplanètes semblables à la Terre. Christopher Bonzon, responsable des technologies laser au CSEM, souligne la supériorité de cette technologie en expliquant : « Le peigne de fréquences agit exactement comme un instrument de mesure dans le domaine spectral, fournissant au spectrographe NIRPS une référence pour faire correspondre les données au fil des ans. »

Une forte tradition dans la recherche d’exoplanètes

Le projet NIRPS, une extension du projet HARPS, implique plusieurs institutions internationales et vise à équiper le télescope de 3,6 mètres de l’Observatoire de La Silla de l’ESO. François Bouchy, co-chercheur principal du consortium NIRPS à l’UNIGE, exprime sa fierté de collaborer avec le CSEM, soulignant le rôle essentiel de leur technologie dans l’obtention de hautes performances et d’une grande fiabilité pour le spectrographe NIRPS. Fondée en 1559, l’UNIGE figure parmi le top 1 % des universités mondiales. Elle a une forte tradition dans la recherche d’exoplanètes, comme en témoigne son rôle dans la découverte d’une exoplanète orbitant autour d’une étoile de type solaire, qui a conduit au Prix Nobel de Physique 2019 pour Michel Mayor et Didier Queloz, membres de l’équipe scientifique HARPS.