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Le CSEM va implanter son Digital Health Center à Berne

Sciences de la vie

5 décembre 2022

Le CSEM va implanter le Digital Health Center, un nouveau pôle de recherche en santé numérique, sur le site de l’Hôpital de l’Île à Berne.

Basé à Neuchâtel, le Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) est un centre technologique suisse de pointe dédié à la recherche appliquée dans les domaines des microtechnologies, des nanotechnologies et du transfert vers des produits commercialisables.

Le CSEM va inaugurer un nouveau département, le Digital Health Center, qui devrait être créé à Berne sur le campus de l’île et employer jusqu’à 70 personnes à moyen terme. L’objectif du Digital Health Center sera de combiner les compétences de l’Hôpital de l’Île et de l’Université de Berne dans le domaine de la recherche médicale et clinique avec les compétences du CSEM en matière de microélectronique et de prototypage.

Le CSEM finance ses activités dans le cadre d’un partenariat public-privé : un tiers des fonds environ proviennent des pouvoirs publics (Confédération et cantons), un tiers de mandats de recherche mis au concours et un tiers d’entreprises industrielles privées. Dans le cadre de l’implantation du Digital Health Center, le Conseil-exécutif du canton de Berne a demandé au Grand Conseil d’approuver une subvention de CHF 3 millions par an pour la période allant de 2023 à 2025 ainsi que le mandat de créer une base légale pour un soutien financier périodique à partir de 2026.

Des technologies de pointe pour offrir de meilleurs soins aux patients

Avec l’ouverture prochaine du Digital Health Hub à Berne, le CSEM pourra davantage renforcer son expertise dans les domaines des sciences de la vie et des technologies médicales.

En effet, le centre technologique neuchâtelois n’en est pas à son coup d’essai. Il a, par exemple, développé l’appareil Denovocast avec CUTISS, la première machine automatisée au monde à produire des greffes de tissu cutané personnalisées pour les adultes et les enfants présentant des lésions cutanées graves, telles que des brûlures profondes.

De même, la start-up norvégienne Clexbio s’est alliée au CSEM pour développer la première machine au monde capable de cultiver en laboratoire des tissus de veines humaines. Dans le cadre de ce projet, le CSEM a développé un processus automatisé de fabrication de greffes veineuses fonctionnelles, dont les matériaux sont composés de purs tissus humains, et qui s’intègrent dans le corps du patient pour le changer en véritable tissu vivant. 

Enfin, le CSEM a coordonné le programme européen ORGANTRANS, qui visait à offrir une alternative aux transplantations d’organes en provenance de donneurs en réalisant des structures d’organes à base de tissus élaborés par impression 3D.